Promulguée en décembre 2021, la loi Rixain a établi un quota de féminisation dans les comités exécutifs des grandes entreprises. Une démarche qui s’inscrit dans le long chemin vers l’égalité professionnelle, à l’heure où la France, championne européenne de la parité chez ses cadres, peine néanmoins à les faire décoller au-delà des plafonds de verre.
En 2011, la loi Copé-Zimmermann avait introduit une obligation de 40 % de représentation dans les conseils d’administration et de surveillance des entreprises de plus de 500 salariés. Son périmètre avait été étendu, 10 ans plus tard, à celles de plus de 250 salariés. S’ensuivirent la loi de 2014 sur l’égalité réelle entre hommes et femmes, celle de 2015 sur le dialogue social et l’emploi et, en 2018, la mise en place de « l’index Pénicaud ». Celui-ci, obligatoire pour toute entreprise de plus de 50 salariés, mesure leur score par une note sur 100.