Les opérations de paiement scripturales réalisées par les particuliers, les entreprises et les administrations représentent en 2019 un volume de 26 milliards de transactions pour un montant total de 28 658 milliards d’euros. Ces données sont en progression régulière depuis plusieurs années, avec pour 2019 une croissance de 6 % en volume et de 3 % en valeur. Entre 2018 et 2019, la répartition de l’usage des différents moyens de paiement est restée relativement stable, tant en volume qu’en valeur, avec une augmentation des paiements électroniques (carte, virement et prélèvement) et un recul des paiements non dématérialisés (chèque et effets de commerce).
Comme les années précédentes, la carte continue d’avoir la préférence des français qui l’utilisent dans plus de la moitié des transactions scripturales en volume (55 %). Son usage progresse sous l’effet notamment de la poursuite du développement des paiements sans contact (X15 depuis 5 ans). Le paiement en espèce, qui représentaient 2/3 des transactions en magasin, sera de facto plus réduit.
Le métier des services de paiement est un maillon très important de l’activité bancaire et un relai de croissance significatif de par sa contribution aux revenus de la banque. L'arrivée de nouveaux acteurs (néo-banque, fintechs, GAFA, etc.) s'est principalement concentrée sur les services bancaires de base, dont les paiements, activité historiquement et réglementairement rattachée aux établissements de crédit jusqu'à l'entrée en vigueur de la première directive sur les services de paiement (DSP) en 2009, mettant fin au monopole bancaire sur cette activité.
L'enjeu pour les banques traditionnelles est donc stratégique à plusieurs niveaux (connaissance client, réglementation, rentabilité, parts de marché, innovation, etc.).
Pour le Groupe BPCE, le métier des paiements est géré par [Natixis Payments], filiale de Natixis et acteur majeur des paiements avec une part de 20 % du marché de la monétique.
Lien externe